Après la crise sanitaire, la relance de l’économie française est perturbée par des difficultés d’approvisionnement et l’envolée du prix des matières premières. D’après notre enquête, 28% des entreprises rencontrent des difficultés d’approvisionnement et 59% d’entre elles sont impactées par la hausse du prix des matières premières. Un taux qui culmine à 93% pour les chefs d’entreprise issus de l’industrie et de la construction, tandis qu’ils sont 69% à rencontrer des difficultés d’approvisionnement.

Face à cette situation la CPME a créé un groupe de travail dédié qui a formulé une série de recommandations au gouvernement.

Parmi ses propositions, la Confédération plaide pour le recours à la théorie de l’imprévision. Elle préconise également que les acheteurs publics acceptent une indexation des prix et n’appliquent pas de pénalité de retard.

Autre recommandation, donner la possibilité aux entreprises du secteur privé de faire appel au Médiateur des entreprises en cas de nécessité de révision des conditions de marchés et mieux prendre en charge la rémunération des personnels mis au chômage partiel du fait de l’arrêt de l’activité faute de matériaux.

Mardi 15 juin, la CPME a participé à une réunion à Bercy. Le ministre de l’Economie a promis de diffuser une circulaire en direction de tous les acheteurs de l’Etat pour leur demander de ne pas appliquer des pénalités de retard dans la livraison des marchés publics. En revanche, l’instauration d’un régime de chômage partiel n’est pas, à ce stade, envisagée.

La CPME poursuit sa mobilisation face à ce fléau qui frappe de nombreuses TPE-PME.