Chaque semaine perdue aura un coût en vies humaines d’abord, économique ensuite. Ce fiasco logistique est d’autant plus surprenant que, contrairement à l’épisode des masques, le temps permettait d’organiser les choses. La suradministration, couplée au principe de précaution, débouche sur une situation ubuesque.

Se faire vacciner doit être simple et facile.

Nous demandons que les entreprises qui le peuvent puissent proposer à leurs salariés de se faire vacciner. La médecine du travail pourrait être mise à contribution.

Nous demandons également que les professionnels libéraux de santé présents sur tout le territoire national, aient les moyens d’administrer le vaccin au plus grand nombre. Les pharmaciens d’officine y sont prêts, les infirmières libérales le réclament.

Accélérer la campagne de vaccination dans les EHPAD et donner la priorité au personnel soignant est logique. Mais notre pays est capable de mener plusieurs campagnes de front.

À condition que l’on fasse confiance aux professionnels libéraux et que l’on accepte de sortir d’une simple logique administrative qui bride toute initiative.