L’explosion des prix de l’énergie est une question vitale pour un grand nombre d’entreprises, notamment dans l’industrie et en particulier l’agroalimentaire. Mais le commerce et les services sont également concernés.
Dans ce contexte, le sommet européen qui se tient les 20 et 21 octobre à Bruxelles doit impérativement permettre d’apporter des réponses pour maîtriser, autant que faire se peut, le prix de l’énergie qui dépend largement de règles européennes. L’Europe doit afficher son efficacité et son unité, et non son impuissance, face aux réalités qui sont celles des entreprises françaises.
Dans le même temps, la CPME demande aux pouvoirs publics français que le tarif règlementé ouvert aux particuliers, s’applique bien, comme cela avait été initialement annoncé, aux entreprises employant moins de 10 salariés et faisant moins de 2 M€ de chiffre d’affaires. Or, aujourd’hui, de nombreux commerces (boulangers, bouchers, primeurs, fromagers, poissonniers…) ou TPE en sont exclus au motif que la puissance de leur compteur excède les 36 kvA.